Samedi 13 avril, il faisait encore bien frais. Ce n’est pas pour autant que les valeureux kyudojin de AKE sont restés sous la couette, car il n’y avait pas entraînement au dojo de Courcelles ce jour-là, celui-ci étant occupé pour un stage destiné à nos hauts gradés. Non, ils se sont rendus plein d’entrain à Sylvain-les Moulins pour un entraînement spécial dispensé par Dominique Inarra Sensei qui leur a généreusement consacré toute la journée pour essayer de leur apprendre (entre autres) le rythme de travail dans un dojo afin que tous puissent tirer un maximum de flèches. Ce fut une affaire un peu compliquée, mais avant cela…
Tous, nous nous sommes affairés dans un premier temps à installer notre matériel…
Dominique, très attentif, s’est alors vite rendu compte qu’un examen des arcs était nécessaire et nous avons pu profiter de ses conseils d’entretien pour remédier aux cordes mal tendues, trop tendues, de travers…
Le salut shinto a suivi et l’entraînement de la journée a pu commencer. Dominique Inarra nous a offert un premier tir de deux flèches et nous avons procédé à itte gyosha.
S’est ensuivie alors l’explication du rythme de travail sur un dojo japonais.
Nous devions rentrer à cinq comme pour un sharei avec deux flèches, tirer ces deux flèches tour à tour, ensuite reprendre rapidement nos places avec deux autres flèches et tirer encore.
Les premiers devaient ensuite se dépêcher d’enlever leur gant et d’aller chercher les flèches, tandis que les autres se décalaient de deux places.
Pendant ce temps, deux nouveaux tireurs s’avançaient ensemble pour occuper la quatrième et la cinquième place et tirer, comme précédemment, deux fois deux flèches. Les autres se hâtant à leur tour d’aller faire yatori.
C’était très simple… encore fallait-il que les bavards, les peu pressés, les frigorifiés… fussent suffisamment attentifs, concentrés pour ne pas perdre le rythme…
Bon, nous avons finalement à peu près tous perdu le rythme… la pause déjeuner s’imposait.
L’après-midi, nous nous sommes de nouveau attelés à respecter ce protocole de travail. Ouf, ce fut un peu moins compliqué.
Le salut de fin d’entraînement clôtura cette journée intense. Nous étions tous fatigués et très heureux de ces moments à pratiquer ensemble. Merci, Dominique, pour cette belle journée de kyudo que vous nous avez offerte.