10 juillet 2010, une journée qui promet d’être chaude, munie d’une glacière et d’un appareil photo, je suis venue ce jour-là pour soutenir mes dix petits camarades d’AKE dans l’épreuve, trois autres débutants faisant partie du staff.
J’ai bien pensé à tout, sauf aux tabis … Comme me l’a rappelé Claude Luzet sensei « quand on pratique le kyudo, on porte des tabis sur un dojo »… Oups, promis, je ne le ferai plus ! Grâce à Yveline ange gardien, je passe le reste de la journée avec la seule paire de tabis disponible, deux pointures au-dessous de la mienne, ça m’apprendra.
Pour en revenir aux choses sérieuses, Erick Moisy sensei et Laurence Oriou sensei nous ont rappelé le contexte dans lequel s’est déroulé en avril dernier le premier championnat du monde à Tokyo, où les français ont connu leur jour de gloire et fait vibrer les spectateurs, toutes nationalités confondues. J’y étais, je sais de quoi je parle.
Début de cette Coupe de France, les trois premières équipes inscrites sont composées d’AKE. Trop simples à photographier sous tous les angles si seulement j’avais choisi le bon téléobjectif…
Cinq heures plus tard… le fond de l’air à peine rafraîchi par une grosse averse, les ultimes flèches sont tirées, saluées par des « yoch !» ou plus discrètement par des « pas yoch ». Régine Graduel remporte la coupe en individuel. L’une des équipes d’AKE, dignement représentée par Yumi Minaminaka, Dominique Inarra sensei et Marc Bertin, se classe troisième. En haut du podium, Michel Dupont, Nicolas Ladron de Guevarra , David Ta. Patricia Stalder et ses deux compagnons se classent deuxièmes.
Casting de rêve : Un champion du monde dans chacune des trois premières équipes de la Coupe de France.
Danielle