Le Taïkaï interne AKE de la fin avril a bien eu lieu.
Les jours de Taïkaï sont particuliers. La cible est plus attirante que d’habitude et se joue de nous.
Cela me fait penser à cette histoire zen très sylvestre rapportée par D.T. Suzuki dans son livre « Derniers écrits au bord du vide » (1969):
Un bûcheron alla dans la montagne et vit un animal étrange qui se trouvait de l’autre côté de l’arbre qu’il était en train d’abattre. Il pensa: « Je pourrais tuer cet animal. » L’animal se mit alors à parler au bûcheron et lui dit: « Allez-vous me tuer? » Voyant sa pensée découverte, le bûcheron se fâcha et se demanda ce qu’il fallait faire. L’animal lui dit: « Maintenant tu te demandes ce que tu dois faire de moi. » Quelle que soit la pensée qui venait au bûcheron, l’animal la devinait et la lui révélait. À la fin le bûcheron se dit: « Je vais arrêter de penser à l’animal et continuer à couper du bois. » Au moment même où il se disposait ainsi, le fer de la hâche se détacha du manche et tua l’animal.
Ce jour-là, les meilleurs bûcherons de la forêt de Courcelles furent Jean-Benoît (6 /12), suivi par Nora et Marijo à égalité (3/12 chacune). Après Izume, Nora finit deuxième et Marijo troisième.
Marie Gaspar